Il y a quelques temps j’ai eu, pendant deux jours, des échanges très intéressants et divers avec un groupe d’une cinquantaine de paysans du Sanguié (une province du Burkina, proche de Koudougou). Parmi eux, quelques maraîchers disaient qu’ils souffraient du manque d’eau.
S’il existe une activité du monde rural qui s’est fortement développée au Burkina depuis l’indépendance, c’est bien le maraîchage ; notamment dans le Sanguié (mais aussi dans la périphérie des villes comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya… souvent sans accompagnement).
C’est dire que de nombreux progrès sont encore possibles. Je pense à l’utilisation judicieuse de pesticides, des engrais (au profit des engrais organiques), et de l’eau.
C’est là qu’un équipement d’arrosage goutte à goutte de base pourrait être utile. Or, depuis quelques mois, ce matériel est disponible à Ouagadougou, dans une boutique du stade municipal : « Le potager du père Saturnino ». Pour 75 000 FCFA (115 euros) vous pouvez vous procurer un « kit » qui vous permettra d’irriguer 100 m².
Il s’agit d’un matériel simple, mais de qualité, qui comprend un premier tuyau (en polyéthylène de 25 mm de diamètre) équipé d’une vanne principale, d’un filtre, de multiples sorties équipées de vannes secondaires sur lesquelles se branchent des tuyaux avec goutteurs de 16 mm de diamètre.
Il vous faudra trouver un fût ou une « poubelle » de 200 à 500 litres (voir la photo ci-contre) et vous êtes prêt à faire un saut qualitatif : arrosage plus performant et économie d’eau.
Tout ceux qui utilisent ce matériel et que j’ai pu interroger s’en trouvent très satisfaits.
Alors, « Maraîchers burkinabè, n’hésitez plus. Economisez sur les recettes actuelles de vos jardins, et offrez vous ce matériel performant. Vous ne manquerez plus d’eau ! »
Koudougou, le 3 février 2011 Maurice Oudet Président du SEDELAN
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