25 avril : journée mondiale contre le paludisme
"Investir dans l'avenir : vaincre le paludisme" |
Aujourd'hui, 25 avril 2013 , c'est la journée mondiale contre le paludisme. C'est donc l'occasion de faire le point sur cette maladie parasitaire. A l'échelle En effet, à l'échelle mondiale, depuis l'année
Ces résultats encourageants sont dus principalement à deux facteurs : 1. L’apparition de nouveaux médicaments très efficaces, à base de dérivés de Pour augmenter leur effet, mais aussi pour retarder l'apparition de résistances, ces dérivés sont administrés en association avec une autre molécule. C'est ainsi qu'au Burkina vous trouvez des comprimés antipaludiques composés de « Arthéméther et de Luméfantrina ». Sous forme de spécialités « Art.... », le traitement vous coûtera 3 400 F CFA. Mais si vous demandez le générique, il ne vous coûtera plus que 1 200 F à 1 300 F. C'est encore cher pour les plus démunis. C'est ainsi que Sanofi (un laboratoire pharmaceutique privé)et DNDi (Drugs for Neglected Diseasesinitiative) ont développé un médicament antipaludique dans le cadre d’un partenariat public-privé innovant. Ce médicament, une combinaison thérapeutique à base d’artémisinine, a été développé pour répondre aux exigences de l’OMS. Depuis octobre 2008, plus de 120 million de traitements ont été vendus à fin 2011 à prix préférentiels pouvant aller jusqu’au prix “sans perte-sans profit” et distribués en Afrique sub-saharienne aux organisations internationales (OMS), aux centrales d’achat gouvernementales, aux grands financeurs (UNITAID, Fonds Mondial, …). (Sources Sanofi). Ce médicament est appelé « ASAQ » (car il associe un dérivé synthétique de l'artémisinine, l'artésunate* (AS), à l'amodiaquine (AQ) ). Sanofi ayant renoncé 2. Des ventes massives de moustiquaires imprégnées d'insecticides vendues Ces jours-ci, une nouvelle est largement médiatisée : Etudiants à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et l’environnement (2iE), à Ouagadougou, ils sont les premiers jeunes non-issus du continent américain à remporter le concours Global Social Venture Competition (GSVC), à savoir 25.000 dollars pour le premier prix et 1500 dollars pour le prix du public. La victoire à ce concours, qui récompense des projets d’entreprise innovants et sociaux de grandes écoles dans le monde, devrait leur permettre de lancer leur entreprise, Faso Soap (Le savon du Faso). Le savon a été testé sur un échantillon de la population à Ouagadougou, en
Si le potentiel d’impact est intéressant, le projet devra encore faire ses preuves. L’argent du concours devrait d’ailleurs servir à lancer une seconde étude plus poussée, en collaboration avec le Centre national de lutte contre le paludisme du Burkina Faso, pour analyser les éventuels effets secondaires.
Les étudiants souhaitent finaliser leur produit et monter leur entreprise |
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