Pour la journée du 30 mai
Bonjour
Comme promis voici le texte que l'association propose en contribution à cette journée organisée par le réseau Centraider, groupe Burkina Faso sur l'enseignement et dont j' ai publié l' invitation.
A bientôt
Eliane
Lu sur L'Evènement, Le Courrier International, Entendu sur RFI, trouvé sur slate.fr
Burkina Faso - Les enfants, victimes de la ruée vers l'or
L'or constitue l'une des principales ressources du Burkina Faso. Et comme partout dans le monde, il suscite toutes les convoîtises. Certains chercheurs d'or n'hésitent pas à s'attaquer aux enfants pour atteindre l'objet de leurs désirs. Le mensuel burkinabè L'Evènement s'est intéressé à ce phénomène dans un reportage. Intitulé Quand l’orpaillage suce le sang des enfants burkinabè, il décrit la prostitution enfantine et le travail des enfants dans les mines. Interrogé par RFI, Newton Ahmed Barry, rédacteur en chef du titre de presse a décrit le contenu du reportage:«Le titre [du reportage] est en rapport avec cette fausse idée qui est répandue sur les mines d’or. Selon la rumeur, avoir un rapport sexuel avec une mineure, de préférence entre 10 et 11 ans accroît les chances d’avoir beaucoup plus d’or. Evidemment, cela entraîne autour de ces mines d’or l'émergence du proxénétisme, notamment par les proches. Très souvent, les petites filles sont attirées sur les sites par une tante ou en tous cas quelqu’un de proche pour d’autres choses et sont finalement mises à la prostitution.»
La ruée vers l'or a également des effets néfastes sur le taux de scolarisation: «Cela entraîne un autre effet très grave aujourd’hui autour de la région. Le village, Bantara, situé à une vingtaine de kilomètres de Kampti dans le sud-ouest du Burkina n’est pas le seul site d’or et donc le phénomène fait que les écoles qui ne sont déjà pas très peuplées se vident.» Au Burkina Faso, nombre d’enfants travaillent également dans les mines d’or, souvent au péril de leur vie. Dans le reportage, on peut voir sur des photos de jeunes garçons spécialisés dans la pose de dynamite dans les galeries. Pour Newton Ahmed Barry, le pouvoir politique se doit de réagir face à ce fléau qui touche les générations futures:«Malheureusement les pouvoirs publics semblent impuissants. Hors sur chacun des sites, il y a une police économique qui gère les questions de prélèvements du fisc. On peut penser que si l’Etat peut prélever de l’argent aux orpailleurs, elle peut également prendre de l’argent pour protéger les enfants.»
En ces temps de crise, l’or constitue la valeur refuge par excellence comme le rappelle Courrier International dans un dossier consacré au métal précieux. Le cours de l’or a triplé ces cinq dernières années. Entre 2000 et 2010, le prix de l’or sur le marché de Londres est passé de 300 dollars l’once à plus de 1.800 dollars l’once.
2 ) Deux témoignages à ce sujet reçus par mails à notre Association Envols Des Chrysalides 37 en février 2012 pour alerter et faire connaître le problème et en mai pour compléter ces informations
Message de notre ami le chanteur Madess
« J’ étais en concert à Yako dans des petits villages pour sensibiliser les parents a ne pas laisser les enfants aller chercher l’or et abandonner l’ école car le vrai problème en Afrique c’ est l’ ignorance, manque d’ instruction, on pense que blanc égale argent et le noir égale pauvreté ; bon weekend à tous et toutes »
Messages de Monsieur Ouattara, directeur de la maternelle de Diébougou à laquelle notre association collabore
"Bonsoir
Notre pays en ces temps ci regorge de beaucoup de sites aurifères. Alors dans la région du sud ouest nous avons dans la zone de Diébougou environ 14 sites d’exploitations et cela c est de manière artisanale .Donc nous avons une forte proportion des enfants de moins de 3 ans qui suivent les parents pour aller travailler sur ces sites et qui travaillent dans des conditions déplorables.
Pour retenir les enfants a ne pas suivre les parents des structures d encadrement des enfants ont étés crées à proximité de ces sites .Alors j ai été chargé de suivre les monitrices dans ces sites pour pouvoir bien mener les activités .Je vais vous envoyer les données statistiques .Merci"
Bonjour
"j’étais hier dans un village à34 km de Diébougou pour former 4 monitrices pour s occuper d’une des structures d’encadrement des enfants pour éviter le travail des enfants dans les sites aurifères"
3 ) Le 3 mai 2012, Monsieur Ouattara nous a envoyé quelques détails sur ces structures d’encadrement
des enfants sur les sites aurifères
j ai recueilli certaines données sur les centres au niveau des sites aurifères
.
Il y a 2 centres a cote de sites dans la province que nous intervenons a Diarrakadougou et a Bondigui localite situe a 55 et 43km de Diebougou
pour le centre de Bondigui il y a au total 87 enfants dont 29 filles et 58 garçons et a Diarrakadougou ils sont au total 99 dont 48 filles et 51 garçons
Il faut dire que c est l ONG PLAN BURKINA qui a ouvert ces sites et donc ils prennent en charge le gouter des enfants et le salaire des encadrants . ils partent aussi en vacances au même moment que nous .
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